Joachim Du Bellay « Déjà la nuit en son parc amassoit… »
LXXXIII Déjà la nuit en son parc amassoit Un grand troupeau d’etoiles vagabondes, Et pour entrer aux cavernes profondes Fuyant le jour, ses noirs chevaulx chassoit. Dejà le ciel aux Indes rougissoit, Et l’Aulbe encor’ de ses tresses tant blondes Faisant gresler mile perlettes rondes, De ses thesors les prez enrichissoit. Quand d’occident, comme une etoile vive, Je vy sortir dessus ta verde rive O fleuve mien ! une Nymphe en rient. Alors voyant cete nouvelle Aurore, Le jour honteux d’un double teint colore Et l’Angevin, et l’Indique orient. Joachim Du Bellay (1822-1560), L’Olive LXXXIII Уж ночь на небо выгоняла … Читать далее →