Émile VERHAEREN « Michel-Ange »
Michel-Ange Quand Buonarotti dans la Sixtine entra, Il demeura Comme aux écoutes, Puis son œil mesura la hauteur de la voûte Et son pas le chemin de l’autel au portail. Il observa le jour verse par les fenêtres Et comment il faudrait et dompter et soumettre Les chevaux clairs et effrénés de son travail. Puis il partit jusques au soir vers la campagne. Les lignes des vallons, les masses des montagnes Peuplèrent son cerveau de leurs puissants contours. Il surprenait dans les arbres noueux et lourds Que le vent rudoyait et ployait avec force Les tensions d’un dos, ou les … Читать далее →