Jean RICHEPIN « Les oiseaux de passage »
Les oiseaux de passage C’est une cour carrée et qui n’a rien d’étrange : Sur les flancs, l’écurie et l’étable au toit bas ; Ici près, la maison ; là-bas, au fond, la grange Sous son chapeau de chaume et sa jupe en plâtras. Le bac, où les chevaux au retour viendront boire, Dans sa berge de bois est immobile et dort. Tout plaqué de soleil, le purin à l’eau noire Luit le long du fumier gras et pailleté d’or. Loin de l’endroit humide où gît la couche grasse, Au milieu de la cour, où le crottin plus sec Riche … Читать далее →