Georges Brassens « Le Grand chêne »
Le Grand chêne Il vivait en dehors des chemins forestiers, Ce n’était nullement un arbre de métier, Il n’avait jamais vu l’ombre d’un bûcheron, Ce grand chêne fier sur son tronc. Il eût connu des jours filés d’or et de soie Sans ses proches voisins, les pires gens qui soient ; Des roseaux mal pensant, pas même des bambous, S’amusant à le mettre à bout. Du matin jusqu’au soir ces petit rejetons, Tout juste cann’ à pêch’, à peine mirlitons, Lui tournant tout autour chantaient, in extenso, L’histoire du chêne et du roseau. Et, bien qu’il fût en bois, les … Читать далее →