Gustave NADAUD « L’aimable voleur »
L’aimable voleur Pardon, monsieur le voyageur, Vous manquez un peu de prudence A passer seul, la nuit, sans peur, Dans un bois où plus d’un voleur Fixe, dit-on, sa résidence. Si l’on vous attaquait ici, Vous pourriez bien crier merci. Sans être Mandrin ni Cartouche, On vous tûrait comme une mouche. Si vous pouviez prendre le temps De m’accorder quelques instants, Nous causerions là, sur la route. D’ailleurs, j’ai là deux pistolets… — Oui, je les vois, retirez-les… Parlez, monsieur, je vous écoute. — Ah! vous me faites trop d’honneur ; Merci, monsieur le voyageur. Pardon, monsieur le voyageur : … Читать далее →